Négociations conventionnelles : grâce à notre mobilisation, des perspectives encourageantes qui devront se confirmer

Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention, a arrêté, ce 12 décembre, dans une lettre de cadrage, les lignes directrices des négociations économiques qui s’ouvriront avec l’Assurance maladie le mardi 19 décembre, date qui vient de nous être confirmée.

L’avenant à la convention nationale pharmaceutique qui sera négocié doit valoriser économiquement l’action des pharmaciens d’officine.

Trois axes ont été fixés par le ministre :

– la rémunération des dispositifs de prévention ou d’accompagnement des patients ;

– la régulation des volumes de médicaments basée sur la pertinence des soins ;

– la désensibilisation de notre rémunération au prix des médicaments.

Il devra également mettre en application certaines mesures de la loi de financement de la sécurité sociale qui sera promulguée sous peu. Parmi ces mesures figurent tout particulièrement l’accélération de la substitution des médicaments biosimilaires par le pharmacien et la possibilité de délivrer des antibiotiques pour le traitement de la cystite et de l’angine bactérienne. Ces nouvelles missions devront être justement rémunérées et participer au renforcement de notre qualité de professionnel de la prévention.

Le cadre fixé par le ministre est encourageant et correspond aux préalables que nous avions posés et relayés lors de notre mobilisation de novembre dernier. Le Gouvernement a ainsi entendu la nécessité de prendre en compte, lors de ces négociations, les tendances économiques défavorables que subit le réseau, et portera une attention particulière aux officines situées dans des territoires fragiles ou en voie de fragilisation.

La FSPF voit dans ces lignes directrices un succès de notre journée d’action du 21 novembre et vous remercie pour votre soutien. Elle sera d’autant plus exigeante tout au long de ces négociations et vigilante aux autres problématiques annoncées par le ministre, que sont notamment la lutte contre les pénuries de médicaments ou la dispensation à l’unité.